Rythmes scolaires: le bien-être de nos enfants ne mérite t'il pas une réponse?

Lors du dernier conseil municipal de la mandature, le 27 février, Laurence Porte avait adressé une question diverse soulevant avec pragmatisme de nombreux points concernant la mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires (positionnement horaire des nouvelles activités périscolaires, respect de la sieste des enfants, formation des intervenants...etc).

Il lui avait été répondu de prendre patience et d'attendre le compte-rendu d'une réunion prévue le 17 mars et  à laquelle elle n'était nullement invitée à participer. 

Prenant patience, notre élue a demandé ce compte-rendu... mais il lui a été retorqué que cela n'était pas possible et qu'il faudrait attendre.... mais combien de temps?! Le mandat de tous les élus conseillers municipaux s'achève officiellement demain...  

En l'état actuel des choses: où en sommes nous? Les parents ont-ils des réponses? Les contenus scolaires, le travail des enseignants, sont-ils les parents pauvres de la réforme?

Parmi les parents, les enseignants, voire aussi les associations, qui adhère totalement à une réforme bancale?

Est-ce servir l'intérêt de l'enfant que de s'accorder sur ce qui sera  "la moins pire des solutions"?

Sans compter que les collectivités se voient imposer par l'Etat de lourdes contraintes à la fois financières et en terme d'organisation. Concrètement, c'est par exemple trouver des intervenants  formés pour que les activités ne soient pas de la garderie bis.

Beaucoup de maires, de toutes sensibilités, expriment leur réticence à engager une réforme imposée et qui aurait pu être facultative pour qu'elle serve vraiment son objectif premier: L'INTERET DE L'ENFANT.