Le parc Buffon a été choisi pour cadre de la présentation à la presse du volet « espaces verts » du programme de Rassemblement Solidaire en matière de cadre de vie. A Montbard, la nature est le cœur de la cité. Le parc en est le cœur identitaire et nous l'aimons .
Il n'y a pas que les habitants des beaux quartiers des grandes villes qui ont droit à de beaux espaces publics.
A titre de comparaison: ci-dessus, l'entrée du parc à l'été 2013 et ci-dessous l'entrée du parc en 2004.
Trop souvent désert comme en ce lumineux mercredi après-midi, jour de la conférence de presse, le parc devrait bien au contraire être animé d'enfants avec leurs parents ou grands-parents, de nombreux sportifs, de promeneurs et de touristes en saison (encore faudrait-il qu'ils puissent trouver correctement le chemin du parc...) .
Notre vœu est que les Montbardois réinvestissent ce lieu emblématique et pas seulement lors de la fête des écoles qui a été une bonne initiative mais malheureusement isolée.
Des propositions concrètes sont faites : création d'une mini-ferme enfantine, des aires de jeux, des bancs, une signalétique de qualité et adaptée aux nouveaux outils numériques... Un gardien du Parc veillera sur l'entretien de notre joyau avec l'appui des services et ce lieu se doit d'être le cadre de la fête nationale.
Gérard Robert, colistier de Rassemblement Solidaire, a occupé ce poste quelques années , s'inscrivant, comme d'autres, dans une lignée familiale en succédant à son père qui fut le gardien du lieu de 1957 à 1981. Il s'en souvient comme un moment important de sa carrière aux espaces verts de la Ville. Un service dirigé par Alain Tholé qui, avec son équipe, avait énormément travaillé sur le fleurissement de la ville.
N'en déplaise à certains, tout le monde n'a pas eu la chance de naître avec une cuillère en argent dans la bouche et de faire de grandes études.
Qui du jardinier ou de l'intellectuel est le plus utile à réjouir notre âme ?
Le modeste jardinier accomplit l'une des plus nobles tâches alliant utilité et poésie.
Ces célèbres vers de Ronsard :
« Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil »
...nous laissent à penser que le parfum du pouvoir corrompt celui des roses, de toutes les roses...
Les vrais amateurs du muguet ou de l'églantine poussés sur le pavé de l'histoire auraient-ils, localement, perdu le sens des valeurs pour mépriser à ce point la valeur des humbles ?