1er novembre: le Souvenir français

En ce 1er novembre, beaucoup d'entre nous se sont rendus sur la tombe de proches. « Croyants ou incroyants, nous souffrons tous de la mort de ceux que nous aimons... », c'est ce que rappelait le curé de la paroisse, Eric Ardiet, lors de l'office en mémoire de tous les saints.



La douleur peut conduire à vouloir chérir ses morts en commettant des gestes malheureusement regrettables.

Ainsi, lors de la visite traditionnelle du 1er novembre sur les tombes des soldats morts pour la France et dont la sépulture est entretenue par l'association du Souvenir français, son président, monsieur Bernard Michaud, expliquait que les cocardes du Souvenir français étaient parfois subtilisées pour orner des tombes familiales ne relevant pas de l'association.



Une loi prévoit que l'entretien des tombes par l'association du Souvenir français ne concerne pas les soldats inhumés dans un caveau familial. Le maire, en vertu de ses pouvoirs de police, pourrait demander le respect de la loi. Bernard Michaud ne se permet pas d'en demander l'application mais a tenu à rappeler cette situation embarrassante. La cocarde du Souvenir français n'est pas une décoration de reconnaissance de la valeur d'un soldat mais un marqueur du travail de cette association aux activités multiples (cliquez ici pour accéder au site du Souvenir français).



Le Souvenir français défend « une certaine idée de la France » sans attache partisane, confessionnelle ou philosophique. La perche est tendue au maire qui peut, seule, faire le choix ou pas d'engager une réflexion sur ce sujet délicat.