Conseil municipal du 14 février, refus du Maire de Montbard d'inscrire à l'ordre du jour un voeu de l'Opposition sur la question des rythmes scolaires. Motif: "le voeu est prématuré". la question ne sera donc pas débattue...
Conseil communautaire du 4 mars, le sujet est largement abordé lors des questions diverses par les élus de notre Communauté de Communes qui, légitimement, s'interrogent:
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quelles communes mettront en place la réforme dès 2013 ou en 2014...
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qui va payer le coût de la Réforme...
Voilà bien un sujet d'actualité dont il n'est pas « prématuré » de se soucier…
article du Bien public à consulter: cliquer ici
le vœu des élus de l'opposition à Montbard:
La réforme des rythmes scolaires fera passer le nombre hebdomadaire de journées d'école de quatre à quatre et demi avec trois quarts d'heure de moins en classe par jour laissant aux communes la prise en charge de ce temps périscolaire.
D'abord annoncée sans concertation pour la rentrée 2013 dans toutes les écoles de l'Hexagone, le Président de la République a décidé d’étendre l’entrée en application de ce changement sur deux années au gré des décisions des communes, en 2013 ou en 2014.
Avant la fin mars 2013, le Conseil municipal de Montbard devra se prononcer sur l'application de la reforme à la rentrée 2013 ou 2014. Cette réforme, en l'état, aura un impact financier conséquent et pérenne sur les prochains budgets communaux.
Le Conseil municipal alerte le Ministre de l'Éducation nationale Vincent PEILLON sur les conséquences humaines et financières de la réforme pour la collectivité:
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Hausse des coûts tant au niveau de l’emploi (personnel d’encadrement et de service), que des transports scolaires, des infrastructures voire de la restauration.
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recrutement d'encadrants supplémentaires titulaires du BAFA pour les activités péri-éducatives afin de répondre aux exigences de la réforme promettant la mise en place d'activités péri-éducatives, culturelles, artistiques et sportives de qualité.
Par voie de conséquence, le Conseil municipal de Montbard demande que :
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ce transfert de compétence par l'État se fasse avec transfert de moyens équivalents à la Collectivité. De réelles garanties financières impliquent le relèvement et la pérennisation du fonds d'aide au titre d'une juste compensation de la Dépense publique aux collectivités par l'État afin d'écarter toute coupe budgétaire, relèvement de la fiscalité ou participation financière des parents.
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La source de financement du fonds d'aide doit aussi être précisée. Elle ne saurait provenir ni d’un prélèvement sur les dotations, ni d’un redéploiement des financements de la Cnaf qui impacterait les aides versées actuellement par celle-ci aux communes.
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une clarification de la mise en place de la reforme concernant l'enseignement privé et son incidence sur le calcul du forfait communal versé aux établissements privés sous contrat.
Par ailleurs,
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Le conseil municipal exprime sa solidarité à l'égard des enseignants du Premier Degré dans leur revendication d'un dialogue accru loin de toute accusation de corporatisme.
Nous espérons que le Président de la République et le Ministre de l'Éducation nationale sauront entendre la voix des collectivités.